«Je vis mon rêve»: le Québécois PETiTOM sacré Révélation de l’année en France
TVA Nouvelles
Un an après s’être établi en France pour tenir la vedette de Molière Le Spectacle Musical, PETiTOM a officiellement remporté son pari. Le Québécois a été sacré Révélation masculine lors de la remise des Trophées de la Comédie Musicale, lundi soir à Paris.
«Ce trophée-là, c’est la célébration de tout le travail que j’ai fait, de l’expérience que j’ai acquise dans les 10 ou 15 dernières années. Et c’est la preuve que tous les sacrifices faits en ont valu la peine», souffle PETiTOM au bout du fil.
Cette expérience, il l’a acquise ici, au Québec, dans des productions telles que Footloose ou encore Mamma Mia!, comme lors de ses passages à MixMania, à Révolution et à La Voix.
D’abord débarqué en France dans le but d’y travailler sur un projet d’album, PETiTOM a été repéré par l’équipe de Molière Le Spectacle Musical, celle-ci choisissant de tailler le personnage-titre pour coller aux aptitudes du Québécois: au-delà du chant, du jeu et de la danse, des acrobaties ont été ajoutées au programme de ce qui est depuis devenu un véritable phénomène, présenté à ce jour une centaine de fois.
D’autres représentations à travers la France sont prévues jusqu’en juin 2025.
«Au début, il y avait une quinzaine de personnes qui nous attendaient à la sortie de la salle après les représentations. Aujourd’hui, ils viennent par centaines et on passe jusqu’à trois heures à les rencontrer, à prendre des photos et à signer des autographes. C’est complètement fou», avance le Québécois.
Inspiré du mégasuccès américain de Hamilton, Molière l’opéra urbain (autre titre du même spectacle) revisite la vie et le parcours de la figure historique, mais en empruntant des procédés et une approche résolument modernes: des airs rap, du slam et du hip-hop viennent ponctuer l’intrigue, elle-même arrosée d’anachronismes entièrement assumés. Mais ses bases, elles, sont entièrement véridiques, servant à dresser un portrait de l’homme derrière Le malade imaginaire, L’avare ou encore Le bourgeois gentilhomme.
Ce projet ambitieux du metteur en scène Dove Attila a été récompensé de sept statuettes, lundi soir, incluant le prix du public et celui de la meilleure comédie musicale: une double approbation – celles des fans et de l’industrie – qui vient souffler sur les braises de sa carrière à l’étranger.
«Je sens que le regard de l’industrie envers moi change avec ces prix. J’ai rencontré des producteurs et metteurs en scène après le gala qui me disaient vouloir travailler avec moi, mais je suis encore concentré sur Molière pour une autre année. Et ma priorité, ça reste ma musique», confie-t-il.