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«Je suis tombé deux fois»: Louis Garneau raconte son calvaire
TVA Nouvelles
Faillite de son entreprise, épuisement professionnel, accident de vélo et tensions familiales : les dernières années ont été véritable descente aux enfers pour l’homme d’affaires Louis Garneau.
«Le bateau a commencé à couler tranquillement [après la faillite de deux gros clients à l’international]. Puis, vous savez, moi je ne l’ai pas venu venir», raconte l’homme en entrevue avec Denis Lévesque.
«Quand tu es habitué à gérer de la croissance et tu tombes dans une décroissance, c’est assez compliqué. Comme on dit, j’ai perdu les pédales à un moment donné», ajoute-t-il.
Malgré l’anxiété, l’épuisement et les pertes de poids, Louis Garneau explique avoir dû rester à bord du bateau.
«À un moment donné il a fallu que j’aille voir mon médecin parce que je m’étais complètement épuisé. J’ai dit ''si je n’étais pas Louis Garneau, combien de vacances est-ce que tu me donnerais?'' Il m’a dit ''au moins trois-quatre mois''», poursuit-il.
«Faut je reste dans le bateau. Je ne peux pas quitter, il y a trop de monde. On parlait de 300-400 employés. Je me voyais mettre tout le monde dans le problème, ma famille, ma vie qui allait tomber au complet», mentionne M. Garneau.
Devant les difficultés, Louis Garneau a caché ses émotions pour affronter l’adversité, coûte que coûte.
«J’allais me coucher dans mon bureau, je ressortais, je mettais mon sourire, puis j’allais travailler. Mais j’ai tellement souffert. (...) C’était une course qui n’avait pas de fin. Je ne savais pas quand ça allait arrêter. (...) C’était une douleur qui était extrêmement désagréable, que je n’avais jamais connue», se remémore-t-il.
«Pour moi, ç’a été la course la plus difficile que j’ai jamais faite de ma vie. Je me suis inquiété pour ma santé. Je me demandais si j’allais passer à travers tout ça. (...) C’est comme si j’avais eu un mauvais sort, comme si je méritais une punition», dit-il.