
«Je serais déjà morte sans mes chiens»: incapable de trouver un logement où les animaux sont acceptés
TVA Nouvelles
Victime d’une reprise de logement qu’elle estime injuste, une femme de Longueuil craint de se retrouver à la rue si elle ne trouve pas de propriétaire qui accepterait ses deux chiens d’ici la fin du mois.
«On est mis dehors comme des chiens», dit Mélanie Bernier, 52 ans. Dans son cas, ce n’est pas qu’une image.
Le 1er août prochain, elle risque de se retrouver sans toit, faute d’avoir un appartement ou une maison où emménager avec Bouli, 1 an, et Bandit, bientôt 7 ans, qui ont besoin d’une cour pour dépenser leur énergie.
Depuis près de deux mois, Mme Bernier cherche partout sur la Rive-Sud: Longueuil, Greenfield Park, Brossard, Saint-Lambert, etc.
Bien souvent, elle ne se rend même pas à l’étape de laisser ses coordonnées. On lui répond que les chiens ne sont pas les bienvenus.
«On est 15 personnes à chercher pour moi», résume celle qui estime avoir répondu à au moins une cinquantaine d’annonces.
Quand les chiens sont acceptés, ce sont les prix qui sont inabordables. «Qui peut se payer un 3 et demi à 1600$? Qui?», s’interroge cette préposée aux bénéficiaires en arrêt de travail depuis de multiples opérations aux genoux.
La meilleure option serait sans doute de trouver un grand logement qu’elle peut partager avec des chambreurs, suppose-t-elle.