«J’ai eu une carrière bien remplie» - Lise Dion terminera bientôt la tournée de son ultime one-woman-show, «Chu rendue là»
Le Journal de Montréal
Le compte à rebours est amorcé pour Lise Dion : plus qu’une trentaine de représentations avant de tourner la page sur Chu rendue là, son dernier one-woman-show en carrière. L’humoriste ne regrette pas son choix de mettre un terme à la vie de tournée. Mais elle l’avoue, « ça commence à être dur ».
L’émotion est à son comble dans les salles où Lise Dion se produit présentement en tournée. Jointe sur la route, dans les Maritimes, l’humoriste se dit bien consciente que l’ambiance de ses spectacles est teintée par l’annonce de son retrait du circuit de tournées, faite l’an dernier.
Les ovations sont plus longues. Et la scène, encore plus difficile à quitter au terme de la soirée. D’autant plus qu’elle clôt chaque spectacle avec un tour de chant où elle se réapproprie Laisse-moi partir, immortel succès de Nicole Martin. Un titre qui devient d’autant plus évocateur, vu les circonstances.
« Ça poigne au cœur. Les gens savent que c’est mon dernier show dans leur coin, l’émotion est intense et ils sont à fleur de peau. C’est particulièrement vrai en région. Évidemment, le public à Montréal est chaleureux, mais quand j’arrive dans des endroits où je ne vais pas souvent, la dose d’amour est encore plus incroyable. Ça, c’est certain que ça va me manquer », souffle l’humoriste.
Sereine
Ils sont d’ailleurs nombreux à tenter de la soudoyer, de la faire changer d’avis. Mais elle n’a pas l’intention de plier. Et elle est sereine ; sa décision de mettre un terme à la vie de tournée est mûrement réfléchie et, avouons-le, plutôt réaliste. À quelques jours de fêter son 68e anniversaire, l’humoriste se voit mal amorcer un autre « cycle de 4 ou 5 ans » avec un nouveau one-woman-show.
« S’il fonctionne bien, je devrais la présenter sur scène jusqu’à 72 ans. J’aurais trop peur de devoir annuler des spectacles pour des raisons de santé ; ça, je ne veux surtout pas que ça arrive. Le body est encore en forme, je peux encore faire plein de choses. Mais faire trois spectacles par semaine, c’est demandant physiquement. Alors j’ai peur que ce soit problématique de continuer », avance-t-elle.
« Je sais que ça va être difficile de quitter la scène, cette proximité avec le public. Mais quand je pense au futur, je réalise que je prends la bonne décision. Je ne veux pas arrêter parce que la maladie me force à le faire. J’ai eu une carrière bien remplie, je suis fière de ce que j’ai fait et je n’ai aucune amertume », poursuit-elle.
Elle boucle d’ailleurs son ultime tournée après avoir réalisé le rare exploit de vendre plus d’un million de billets en carrière.
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
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Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.