«Injecte-moi s’en une grosse»: voici les derniers mots de Matthew Perry avant sa mort
TVA Nouvelles
L’assistant de Matthew Perry, qui fait partie des cinq personnes accusées de sa mort, aurait admis avoir préparé son jacuzzi et l’avoir injecté de kétamine, même s’il l’avait déjà retrouvé «inconscient» à au moins deux reprises dans les semaines précédant son décès.
«Injecte-moi s’en une grosse», aurait lancé l’acteur de la série Friends en guise de dernières paroles à son assistant Kenneth Iwamasa, selon un accord de plaidoyer signé par ce dernier et rapporté par «Page Six», une branche du «New York Post» lundi.
Dans le document de cour, l’employé de Matthew Perry aurait admis avoir injecté à ce dernier «des quantités importantes de kétamine», qu’il estime à environ «6 à 8 doses par jour», avant sa mort le 28 octobre dernier, a rapporté le média américain.
Ce dernier risquerait désormais jusqu’à 15 ans de prison après avoir plaidé coupable de complot en vue de distribuer de la kétamine causant la mort, aux côtés de quatre autres individus, accusés d’avoir profité de la dépendance de l’acteur.
Selon l’accord de plaidoyer, l’assistant aurait admis aux enquêteurs avoir retrouvé Matthew Perry inconscient à deux reprises après avoir reçu une dose de kétamine dans les semaines précédant sa mort.
Malgré cela, il ne se serait pas objecté à lui préparer son jacuzzi et à lui injecter «une grosse» à sa demande seulement 40 minutes après lui avoir injecté sa seconde dose de la journée vers 12 h 45, après une première vers 8 h 30.
Sauf qu’une fois l’acteur sous sédation, son assistant aurait quitté la maison pour faire des courses pendant plusieurs heures, selon «Page Six».
Ce n’est qu’à son retour qu’il aurait retrouvé l’acteur flottant face contre terre dans son jacuzzi.
Quatre autres personnes ont été accusées dans la mort de Matthew Perry: Erik Fleming, un directeur de film qui lui aurait obtenu la kétamine, les Drs Mark Chavez et Dr Salvador Plasencia, qui auraient conspiré pour se faire de l’argent sur le dos de l’acteur, et Jasveen Sangha, connue comme la «Reine de la kétamine», qui aurait fourni la drogue.
