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«Il faut prendre soin du président»: fini les vols commerciaux pour Javier Milei
TVA Nouvelles
Le président argentin Javier Milei, qui s'était fait fort de voyager uniquement sur des vols commerciaux dans un souci d'exemplarité et d'austérité budgétaire, devra finalement se déplacer avec l'avion présidentiel, par souci de «sécurité», a annoncé la présidence.
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«Le président ne peut plus voyager sur des vols commerciaux, et le ministère de la Sécurité a envoyé aux parties concernées un rapport confidentiel sur les raisons de cette recommandation», a déclaré mardi, sans plus de détail, le porte-parole présidentiel Manuel Adorni.
Javier Milei, président depuis décembre, avait annoncé, parmi ses premières mesures au même titre que la réduction de moitié du nombre de ministères, qu'il ne voyagerait qu'à bord d'avions de ligne afin d'économiser les deniers publics.
De fait, au Forum économique de Davos, puis en Israël, puis récemment au Texas où il a rencontré Elon Musk, le chef de l'État s'était déplacé en vol commercial, avec un comité restreint, ne manquant pas de publier sur son compte X des photos de lui-même dans les appareils, salué ou applaudi par des passagers.
Le présidence avait notamment claironné, à l'occasion du Forum de Davos, que la décision de voyager en avion de ligne avait permis «d'économiser quelque 392 000 dollars» de «l'effort des Argentins», un «devoir moral» selon lui.
«No hay plata» (il n'y a pas d'argent) est le slogan du président «anarcho-capitaliste», qui administre à l'économie argentine, pathologiquement endettée et inflationniste, une thérapie choc d’austérité budgétaire depuis trois mois, à commencer par une dévaluation massive (plus de 50%) du peso.
«Il n'y pas d'argent, mais il faut prendre soin du président», a déclaré la ministre de la Sécurité Patricia Bullrich, en commentant la décision sur la chaîne LN+.