
«Il aura à vivre avec ça pour plusieurs années»
TVA Nouvelles
La scène a lieu il y a deux semaines dans un petit local du Honda Center d’Anaheim. Devant les journalistes, Nick Suzuki a alors convenu qu’il venait probablement de disputer l’un de ses pires matchs.
Fier compétiteur, Suzuki a toujours placé la barre haut. C’est encore plus vrai depuis que Marc Bergevin lui a consenti une prolongation de contrat de huit ans et 63 M$. Une entente qui en fera, à 23 ans, l’attaquant le mieux payé de l’équipe.
Un contrat qui signifie que la direction de l’équipe s’attend à ce qu’il soit la locomotive de cette formation.
Ajoutez à cela la lettre A cousue sur son chandail. À 22 ans, il est devenu l’un des plus jeunes joueurs de l’histoire du Canadien à occuper ce rôle d’adjoint au capitaine.
C’est de la pression.

Le Canadien de Montréal contrôle sa destinée, jusqu’à un certain point, dans la course aux séries éliminatoires de la LNH. Si la troupe de Martin St-Louis est responsable de sa propre récolte de points au classement, le sort du Canadien dépendra aussi des résultats des autres équipes au cœur d’une lutte à finir dans l’Est.