
«Il a le sentiment qu’on lui cogne sur la tête»
TVA Nouvelles
Justin Barron s’imaginait dans un autre vestiaire que celui de la Place Bell à la veille de l’ouverture de la saison du Canadien. Il rêvait de la LNH, pas de la Ligue américaine.
À sa sortie d’un premier entraînement au camp du Rocket, Barron n’avait rien d’un homme heureux.
«Évidemment, je suis déçu, a dit le choix de premier tour de l’Avalanche du Colorado en 2020. Je sais que j’aurai du travail à accomplir ici. J’ai aimé la réaction des joueurs et des entraîneurs avec le Rocket. Je chercherai à retenir du positif.»
Barron n’a pas survécu à la dernière vague de joueurs retranchés. Lundi matin, il a pris la route de Laval en compagnie du défenseur Otto Leskinen, du gardien Cayden Primeau et des attaquants Rafaël Harvey-Pinard et Jesse Ylönen.
Jean-François Houle n’a pas sursauté quand on lui a rappelé que son jeune défenseur de 20 ans avait le moral dans les talons.

Le Canadien de Montréal contrôle sa destinée, jusqu’à un certain point, dans la course aux séries éliminatoires de la LNH. Si la troupe de Martin St-Louis est responsable de sa propre récolte de points au classement, le sort du Canadien dépendra aussi des résultats des autres équipes au cœur d’une lutte à finir dans l’Est.