«Huit femmes» au Théâtre de Rougemont: un huis clos policier bien ficelé
TVA Nouvelles
La pièce «Huit femmes», actuellement présentée au Théâtre de Rougemont, dans une adaptation de Michel Tremblay et une mise en scène d‘Alain Zouvi, nous invite à un huis clos comico-policier d’une grande efficacité.
L’histoire est digne d’un roman d’Agatha Christie. Dans une grande maison de Saint-Hilaire, au milieu d’une tempête de neige de veille de Noël, le riche homme d’affaires Marcel Dutremblay est retrouvé mort dans sa chambre, un couteau planté dans le dos. Sept femmes de son entourage étaient présentes dans la maison au moment de son assassinat. Rapidement, elles vont toutes devenir des suspectes potentielles, chacune ayant un lourd bagage de rancœurs ou des intérêts à le voir disparaitre.
Entre la belle-mère du défunt (Josée Beaulieu) qui garde jalousement ses actions sous son oreiller, sa belle-sœur Augustine (l’inénarrable Christiane Raymond), vieille fille aigrie et hypocondriaque, et sa femme Gaby (Pascale Desrochers), bourgeoise infidèle, à qui profite le crime?
Petit à petit, les secrets de chacune des protagonistes vont être mis à jour, et déclencher la stupéfaction chez les autres.
Quel intérêt pour Madame Plouffe (Louise Deschâtelets) d’éliminer son patron qu’elle sert depuis plus de 15 ans, mais en même temps, que cache réellement la nouvelle bonne, Louise (Myriam Poirier) qui semble être une des dernières à avoir vu la victime vivante?
Enfin, pourquoi Suzanne (Marie-Andrée Lemieux), la fille ainée du défunt, revenue des États-Unis pour les vacances, aurait voulu faire disparaitre son père, chose tout aussi impensable pour sa sœur cadette, l’énergique Catherine (Lou Vincent Desrosiers), qui adorait son paternel? Et quelle était la relation entre Monsieur Dutremblay et sa sœur, l’intrigante Pierrette (Sonia Vigneault), récemment installée dans la région?