«Faux enterrement»: poursuivi pour meurtre, il simule sa mort pour échapper à la justice
TVA Nouvelles
Un Marocain qui aurait simulé sa mort pendant 13 ans après le meurtre à Paris d’un jeune de 23 ans a été rattrapé par la justice qui l’a condamné à 20 ans de réclusion criminelle.
Hassan Benhamza était recherché pour le meurtre de Mehdi Ettir, qu’il avait poignardé à mort en mars 2011 pour un différend sur une banale histoire de chien dans le quartier de Belleville à Paris, a relaté BFMTV mercredi.
«Ils ont fait un faux enterrement, un faux cercueil, une fausse tombe... Tout un stratagème. Lui, entre-temps, pendant ces 13 ans, il a fondé une petite famille», a témoigné Inès, la sœur de la victime, au micro de la radio française RMC.
Le suspect détenant la double nationalité maroco-française se serait ainsi enfui au Maroc où sa famille, au fait des raisons de sa fugue, aurait organisé de fausses funérailles pour simuler l’enterrement du meurtrier, selon le média français.
Faussement éploré, le frère de Hassan Benhamza aurait même fait parvenir un faux certificat de décès aux autorités françaises, qui n’ont pas cru à cette supercherie, ayant flairé le coup dès le départ.
Sauf qu’en raison de sa nationalité marocaine, le mandat d’arrestation international émis en 2014 n’aurait pas pu être exécuté, puisque le suspect ne pouvait être extradé de son pays, ont rapporté des médias français.
Ce n’est que l’an dernier que les autorités seraient finalement parvenues à lui mettre la main au collet.
Moins d’une année après son arrestation au Maroc, celui qui a simulé sa mort aurait été condamné en début de semaine à 20 ans de réclusion criminelle, mais le jugement définitif aura lieu dans un mois après que la défense ait interjeté appel, selon le média français.