«District 31»: ça ne change pas le monde, sauf que…
Métro
Après six ans de mégasuccès, la salle d’interrogatoire du District 31 ferme définitivement ses portes, au grand dam de son fidèle public…
Le 12 septembre 2016 prenait l’antenne une nouvelle série quotidienne à saveur policière signée Luc Dionne, déjà passé maître dans le genre grâce à des réussites consacrées comme Omertà, Le dernier chapitre et Blue Moon. On flairait un certain succès, mais certainement pas toute l’ampleur de l’engouement des 1,8 million de téléspectateur.trice.s qui s’accrocheraient encore tous les jours aux intrigues, six ans plus tard.
Métro est allé faire un tour sur le plateau de la fiction, aux studios MELS de Saint-Hubert, lors de la dernière journée de tournage. L’enthousiasme autant que l’émotion étaient à leur comble. À quelques jours de la grande finale du 21 avril, nous avons demandé aux principaux acteur.trice.s de District 31, ainsi qu’à l’auteur Luc Dionne, ce que ce projet a changé dans leur vie.
«District 31, c’est des rencontres avec des comédiens, des techniciens, avec le public. Ç’a changé que je devais me coucher plus tôt et boire moins de vin dans des soirées. (Rires) D’avoir exercé mon métier de manière aussi intense m’aide à le comprendre davantage. Que ça soit au cinéma ou à la télé, un auteur doit pouvoir écrire. Quand on a la chance d’écrire et d’avoir un résultat aussi instantané, c’est extraordinaire.»
«Beaucoup, beaucoup moins de sommeil! (Rires.) Au niveau de la carrière, l’impact de District, j’imagine que je vais le découvrir dans les prochaines années. C’est un peu difficile à mesurer en ce moment. Oui, on parle de cotes d’écoute, on constate dans les médias que c’est hyper populaire, mais c’est dur à évaluer, au jour le jour. Nous, on reste les mêmes personnes, on rentre travailler et notre quotidien est toujours pareil.»