«Difficulté à accepter que les femmes aient du pouvoir»: les élues subissent davantage de harcèlement
TVA Nouvelles
Les femmes élues dans le monde municipal subissent davantage de harcèlement que leur collègue masculin révèle un sondage Léger commandé par l’Union des municipalités du Québec.
Alors que 58% de l’ensemble des élus municipaux affirme avoir vécu de la violence verbale, chez les femmes, ce pourcentage s’élève à 62%.
«Il y a une difficulté à accepter que les femmes aient du pouvoir», pense Rose-Marie Charest, psychologue et conférencière.
«Le pouvoir des femmes a quelque chose de troublant. Aussi, ce sont des victimes plus faciles», ajoute-t-elle lors d'une entrevue sur les ondes de LCN.
Lorsqu'il est question de l’intimidation et des menaces, 46% des répondants indiquent en avoir subi, le nombre monte à 53% chez les élues municipales.
«Quand les gens sont violents, c’est qu’ils sont mal dans leur peau et quand ils le sont avec des gens qui ont du pouvoir, en général c’est relié avec un sentiment d’impuissance», explique la psychologue.
«Une fois qu’on l’a expliqué, ça ne veut pas dire qu’on doit l’accepter», observe-t-elle.
«Les jeunes réagissent davantage aux climats toxiques. Ils vont moins le tolérer», se réjouit Mme Charest.
Pour voir la chronique complète, visionnez la vidéo ci-haut.