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«Decypher»: l'histoire du break à Montréal
TVA Nouvelles
Passionné du breakdance, Léo Caron s’est donné pour mission de retracer l’histoire montréalaise de la discipline, dans un documentaire. Rempli d’images d’archives, il espère que son film pourra intéresser autant les néophytes que les amateurs.
«J’avais envie de mettre ça en lumière et de le présenter au public et aux gens qui ne connaissent pas nécessairement la danse. Je voulais le faire d’une perspective d’artiste, mais pour que ce soit accessible et que ça raconte une histoire cohérente», a révélé le jeune réalisateur.
Lui-même est un ancien danseur de break, ou breakdance, sous son appellation plus commune. C’est à la suite d’une blessure que l’idée de retracer l’évolution de la discipline au Québec a germé dans son esprit.
«Je voulais faire un projet qui serait lié à ma passion, et qui me permettrait d’en apprendre plus sur cette culture-là à Montréal et sur son histoire», a expliqué M. Caron.
En 2024, la discipline fera son entrée officielle aux Jeux olympiques, à Paris. Le chemin pour s’y rendre a été long depuis ses débuts à New York, dans les années 1970. Bien que le break devienne plus accessible et visible, M. Caron estime qu’une certaine part de mystère demeure, alors qu’il a longtemps été associé à la culture underground.
«Il y a encore des préjugés, croit-il. La plupart naissent du fait que les gens ne connaissent pas bien ça. Ça reste marginal, même si ça devient de plus en plus commercialisé, reconnu et respecté.»
Alliant gymnastique et créativité, la danse se distingue notamment par son aspect acrobatique. Ses figures au sol sont également l’un des points qui la rendent reconnaissable pour le grand public.
Intitulé Decypher, le documentaire est le fruit de trois années de travail, au cours desquelles M. Caron aura réalisé une trentaine d’entrevues avec plusieurs acteurs importants du mouvement montréalais. Il s’agissait d’une première expérience du genre pour lui. Il s’était d’ailleurs associé à cet effet à un ami d’expérience pour le filmage et le montage.
Point important à ses yeux, il a pu obtenir de nombreuses vidéos d’archives qui en retracent les débuts.