
«De l’écœuranterie» pour un commerçant: les Montréalais doivent cohabiter avec les graffitis
TVA Nouvelles
Un commerçant montréalais a lancé un cri du cœur sur les réseaux sociaux après que son commerce a été la cible de graffitis. S’il a fait preuve de créativité pour s’en débarrasser, de nombreuses autres entreprises sont aux prises avec ce fléau qui n’est pas près de tarir à Montréal.
«Je me suis dit que j’allais virer ça à mon avantage. Je n’étais pas pire en dessin au primaire, alors je me suis dit que je pouvais le faire», a soutenu Christian Cousineau, le propriétaire de la Fruiterie du Plateau, situé sur la rue Laurier Est, près du Plateau-Mont-Royal.
Après avoir découvert les deux graffitis sur son auvent au début du mois de juin, M. Cousineau s’est rendu dans une boutique et s’est procuré des pinceaux et de la peinture.
«Je me découvrais moi-même et je n’étais pas pire! Je mélangeais les couleurs sans trop savoir ce que je faisais», a-t-il relaté.
L’Agence QMI a pu filmer une partie de la transformation de la toile.
Même s’il a décidé de transformer cette mésaventure en opportunité pour montrer ses talents, le sexagénaire ne cache pas sa frustration face à la situation.
«Sur une bâtisse abandonnée, on dirait que je peux comprendre, mais sur un commerce qui opère, voir ça j’étais furieux», s’est-il rappelé.
Le cas de la Fruiterie du Plateau n’est toutefois pas exceptionnel; de nombreux commerces et immeubles doivent composer avec ce contrepoids de l’art de rue pour lequel Montréal est reconnue.
Justement, l’été est la période forte de l’année pour les entreprises qui sont appelées à faire disparaître les graffitis dans le Grand Montréal.