«Convoi de la liberté»: aucun politicien canadien ne devrait soutenir les blocus, selon Kenney
TVA Nouvelles
Le premier ministre albertain Jason Kenney a soutenu qu’aucun politicien canadien ne devrait afficher son soutien aux nombreux blocus du «convoi de la liberté» qui paralysent le pays depuis plusieurs semaines.
• À lire aussi: «Convoi de la liberté»: des manifestants délogés
• À lire aussi: EN IMAGES | Pont Ambassador: les policiers expulsent les manifestants
• À lire aussi: Les convois anti-restrictions sanitaires dans le monde
M. Kenney a notamment avancé que les dirigeants ne doivent pas faire la promotion de personnes qui enfreignent la loi et qu’aucune négociation ne devrait être entamée avec les participants des convois bloquant de plus en plus l’économie canadienne.
«Nous ne pouvons jamais tolérer un comportement contraire à la loi. Soit nous croyons en l’état de droit, soit nous n’y croyons pas, et vous ne pouvez pas appliquer cela de manière sélective en fonction de la nature d’une manifestation ou de la position des gens sur le spectre politique», a-t-il déclaré samedi en entrevue à l’émission «The West Block» de Global News.
«Je pense que l’un des principes clés d’un conservateur est de croire à la primauté du droit, à la loi et à l’ordre. C’est pourquoi nous avons été très clairs avec la police de l’Alberta: nous nous attendons à ce que la loi soit pleinement appliquée», a ajouté le premier ministre.
Jason Kenney avait appelé à de multiples reprises à la fin des manifestations depuis le début du mois de février, rappelant toutefois qu’il comprenait la frustration des camionneurs et qu’il était de leur côté.
Le politicien s’était dès le départ déclaré contre les mandats vaccinaux imposés aux camionneurs et avait affiché son soutien aux membres du «convoi de la liberté» lorsqu’ils se dirigeaient vers Ottawa, il y a plus de deux semaines.