«Ce sont vraiment des drames humains»: le nombre de dossiers explose encore au Tribunal administratif du logement
TVA Nouvelles
Les histoires crève-cœur se multiplient dans les salles d’audience du Tribunal administratif du logement, où un nombre record de dossiers a été ouvert ces dix dernières années, selon les plus récentes données obtenues par Le Journal.
«Ce sont vraiment des drames humains que l’on voit. Ça use», confie un employé d’un tribunal administratif du logement (TAL), qui ne peut divulguer son nom sous peine de représailles.
Que ce soit à Longueuil, à Québec ou à Montréal, les tribunaux sont surchargés du matin au soir. Les audiences se succèdent, les tragédies aussi, comme a pu le constater Le Journal, qui a passé cinq jours dans les salles du TAL.
Avec la crise du logement qui s’aggrave chaque année, les dossiers sont de plus en plus difficiles, poursuit-il. Il n’est pas rare de voir des gens en pleurs dans les salles.
Et cette réalité est loin d’être finie parce que le nombre de demandes déposées continue de grimper. En 2012-2013, le TAL en comptabilisait près de 73 724, alors que, pour l’année 2023-2024, les données provisoires atteignent déjà près de 91 000 demandes.
Ce sont particulièrement les demandes de fixation de loyer qui explosent, passant de 5170 pour l’année 2018-2019 à 21 117 pour 2023-2024, soit une augmentation de plus de 300% en cinq ans.
Par ailleurs, ces demandes ont augmenté de 46% entre 2022-2023 et 2023-2024, note le TAL.
J’ai 22 ans et, comme tous les jeunes de ma génération, j’ai grandi avec les médias sociaux. Pendant notre enfance, nos sociétés se sont lancées dans une grande expérience dont nous avons été les cobayes, alors que l’on ignorait les conséquences de ces plateformes sur notre développement et notre santé mentale. Maintenant que s’amorce un réveil collectif sur cette question, notre génération doit avoir son mot à dire.
C’est vraiment la fin pour les sentiers de vélo de montagne La Marmota aménagés sans autorisation par des citoyens à Cap-Rouge. En dépit de la mobilisation des usagers et d’une pétition de 15 000 noms, l’entrepreneur mandaté par la Ville a officiellement commencé les travaux de démantèlement mercredi matin.