«C’est cool d’aimer Céline Dion»: les milléniaux aiment Céline
TVA Nouvelles
Est-ce quétaine, d’aimer Céline Dion? Peut-être à une certaine époque, mais aux yeux des milléniaux et de la génération Z, la petite fille de Charlemagne incarne un idéal de complète liberté.
Le phénomène de culture populaire qu’est Céline est l’objet d’un énième projet télévisé, «C’est cool d’aimer Céline Dion», porté par des voix nouvelles et totalement admiratives de leur idole.
En donnant la parole à des artistes de la jeune génération (Magalie et Eugénie Lépine-Blondeau, Marie-Mai, Alicia Moffet, Mathieu Dufour et des créateurs de contenu web), «C’est cool d’aimer Céline Dion» arrive à parler de notre Céline bien-aimée d’un angle relativement nouveau et rafraîchissant, en l’observant et l’analysant sous quatre grands thèmes: «l’icône rassembleuse», «l’icône internationale», «la plus grande voix» et «la fashionista». Divers experts et spécialistes, qui ont étudié ou côtoyé Céline, offrent également leur vision.
«On traite Céline du point de vue du phénomène de psychopop international, planétaire qu’elle représente, au même titre que Madonna ou Michael Jackson, a souligné Marc-André Chabot, réalisateur de la minisérie en quatre épisodes. Céline Dion est un lieu commun culturel pour tous les Québécois. Qu’on soit "fan" ou pas, inévitablement, on a des moments de nos vies qui sont liés à Céline Dion, à une chanson qui a accompagné une peine d’amour ou un autre moment important...»
Marc-André Chabot en connaît un rayon sur Céline, lui qui a suivi celle-ci partout dans le monde pour réaliser des documentaires sur elle, et qui lui a même jadis fait chanter le bottin téléphonique dans l’émission spéciale «L’enfer c’est Céline».
L’homme demeure encore et toujours fasciné quand il discourt sur la chanteuse, et encore plus quand il constate combien son étoile, loin de pâlir, brille toujours plus fort à mesure que les générations grandissent.
«Les milléniaux aiment Céline parce qu’elle s’en fout, a dit Marc-André Chabot. Elle a quatre décennies de métier derrière elle, elle n’a plus rien à prouver, alors, elle fait ce qui lui tente, dans la vie. Si on la trouve trop flyée quand elle va à la Semaine de la mode de Paris, elle s’en tape, parce que les gens vont aimer Céline pareil. Ça, c’est très millénial comme valeur, comme façon de penser. Tout comme son côté éclectique, qui peut lui faire porter un jeans et un t-shirt de L’Équipeur une journée et une tenue super guindée le lendemain.»