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«C’est carrément inacceptable!» -Pauline Marois
TVA Nouvelles
Ex-première ministre du Québec et présidente de la Fondation pour la langue française, Pauline Marois s’indigne à son tour de la controverse entourant le PDG d’Air Canada, Michael Rousseau.
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«C’est carrément inacceptable!», s’est-elle exclamée d’emblée à l’émission Le Bilan sur les ondes de LCN, vendredi soir.
Étonnamment, Mme Marois décèle un point positif dans tout le tourment que suscite cette polémique. Vous avez bien lu.
C’est que l’ancienne femme d’État croit qu’il y a là un motif pour sonner le réveil chez les Québécois indifférents en ce qui a trait à la première langue en importance dans la nation, et vraisemblablement dans toutes les communautés francophones.
«Il y a comme une sorte d’indifférence à l’égard de cette question. Ça n’a pas tant de débat que ça finalement, le projet de loi de Monsieur Jolin-Barrette. Oui, il y a eu certaines controverses, mais c’est comme si on était devenu indifférent parce que, quelque part, c’était réglé. Qu’on n’avait pas nécessairement à se battre tant que ça», dit-elle en lien avec le projet du ministre de moderniser la Charte de la langue française.
«En ce sens-là, que ça ait soulevé un tel tollé, moi je m’en réjouis. Cet événement est peut-être une sorte d’électrochoc pour nous faire comprendre que si on ne se bat pas, que si on ne se tient pas debout et que s’il n’y a pas des gestes concrets pour s’assurer qu’on parle français dans notre métropole, il arrivera ce qui arrive avec quelqu’un comme monsieur Rousseau.»
Lorsqu’il était au pouvoir, le Parti québécois a lui-même échoué dans sa volonté de moderniser la loi 101. Madame Marois reconnait qu’elle aurait aimé accomplir un tel exploit pour la nation.