«Brain Freeze»: une crise sanitaire et du sang vert
Métro
On dit souvent que la réalité dépasse la fiction. C’est carrément ce qui est arrivé à l’équipe du film Brain Freeze, dans lequel des résidents sont mis en quarantaine afin de lutter contre une crise sanitaire sans précédent impliquant des zombies… au sang vert.
«J’ai filmé Roy Dupuis qui volait du papier de toilette AVANT la pandémie!» lance le réalisateur Julien Knafo, encore étonné des nombreux parallèles à faire entre la crise sanitaire bien réelle que nous traversons et celle qu’il a mise en scène dans ce film qu’il mijote pourtant depuis des années.
Brain Freeze est à la fois une comédie d’horreur et une fable environnementale. Avides d’offrir un gazon vert à l’année sur leur terrain de golf de l’Île-aux-Paons (un clin d’œil à L’Île-des-Sœurs), de riches gens d’affaires utilisent un fertilisant toxique. Lorsque des habitants sont contaminés, l’île est mise en quarantaine.
Deux survivants tentent tant bien que mal de s’en sortir: Dan (Roy Dupuis), un survivaliste qui fait tout pour sauver Patricia (Marianne Fortier), sa fille contaminée, et André (Iani Bédard), un adolescent débrouillard sauvé par son penchant pour les boissons gazeuses, qui doit désormais prendre soin de sa petite sœur.