«Autiste, amour et amitié»: s'épanouir en dehors de la bulle familiale
TVA Nouvelles
Malgré la difficulté à établir des liens sociaux et à décoder des sous-entendus, les personnes autistes ont autant besoin d’amour et d’amitié qu’une personne neurotypique pour s’épanouir à l’extérieur du cocon familial.
Et c’est justement ces aspects qui seront sous la loupe du nouveau volet Autiste, amour et amitié, cette série documentaire à succès, qui succède à Autiste, bientôt majeur et Autiste, maintenant majeur.
Alors que les thématiques avaient déjà été abordées dans les saisons précédentes, cette saison tout le côté relationnel sera mis de l’avant, tout comme les différents niveaux d’implication de chacun. Il sera aussi question du rôle des parents, de la vision de l’amour, de l’amitié et sans oublier la sexualité qui a aussi une résonance importante auprès des protagonistes.
«On voulait, cette fois, voir les participants interagir plus qu’en parler», a indiqué Charles Lafortune, producteur de la série diffusée sur MOI ET CIE.
«Cette saison nous a permis ça. Et d’entrer dans les familles. Il y avait quelque chose de plus contextuel que descriptif. [Dans les saisons passées] on abordait un côté plus sombre: les enjeux liés à la fin de l’école, le trou noir administratif, le milieu hospitalier – quitter le CHU Sainte-Justine et trouver un médecin pour adulte, notamment -, mais il y avait quelque chose de plus lumineux dans amour et amitié, dont on avait besoin», a poursuivi le père de Mathis.
Cette saison de nouveau visage se sont ajouté au générique d’ouverture, dont Richard, 42 ans, qui tente avec sa conjointe d’avoir un enfant, Anissa, 19 ans, qui commence de plus en plus à penser à l’idée de se faire un compagnon et Mégane, 21 ans, qui vient tout juste de rencontrer une jeune femme avec qui elle espère bâtir une relation amoureuse.
Il y a aussi William, 22 ans, et François, 30 ans, tous deux à la recherche du grand amour.
Sophie Prégent, la mère de Mathis, ira de son côté à la rencontre des mères pour parler de la réalité d’être parent d’un enfant diagnostiqué dans le spectre de l’autisme. Sans tabous, elle abordera la surcharge de travail qui accompagne leur quotidien, la dépression, la culpabilité de placer son enfant et l’importance de se retrouver. Elle se confira également sur sa propre expérience, et sur l’apparition tardive de l’épilepsie de son fils.