«American Underdog»: «Je crois au destin» - Zachary Levi
TVA Nouvelles
Après le super héros familial Shazam, Zachary Levi s’attaque à Kurt Warner, joueur de football dont la force de caractère inspire toujours aujourd’hui.
«Bienvenue en 1988», s’exclame Zachary Levi dès les premiers moments de cette entrevue téléphonique avec l’Agence QMI. «C’est agréable de ne pas être sur Zoom», poursuit-il. Effectivement, pandémie oblige, les contacts humains passent désormais par l’informatique.
«Le fait de ne pas pouvoir avoir de contacts normaux avec l’équipe est ce qui m’a le plus dérangé du tournage d'"American Underdog". Le port d’un masque modifie les rapports humains, ça change la manière dont on interagit les uns avec les autres, notamment pour les enfants», poursuit celui qui a passé l’hiver 2021 sur le plateau de cette biographie sportive.
«American Underdog», que l’on pourrait traduire par «Outsider Américain», un «underdog» étant quelqu’un donné pour perdant, est la biographie de Kurt Warner, devenu quart-arrière des Rams de Saint-Louis et MVP des saisons 1999 et 2001 de la NFL. Rejeté par les Packers, employé dans un magasin d’alimentation avant de rallier les rangs d’une équipe de l’Arena Football League, l’histoire de Kurt Warner est aussi celle de son amour pour Brenda, incarnée dans le film par Anna Paquin, ancienne «marine» et celle de la relation développée avec Zack (Hayden Zaller), l’un des enfants de Brenda, handicapé et qu’il a ensuite adopté.
«J’étais déjà en contact avec Andrew et Jon Erwin, les scénaristes et réalisateurs, pour un autre projet que nous étions en train de développer. Mais je n’étais pas libre. Quand je le suis devenu, ils m’ont recontacté. Je connaissais l’histoire de Kurt pour l’avoir vue, en amateur de football, à l’époque, lorsque j’avais 19 ans. En lisant le scénario, j’ai été immédiatement intéressé.»
Zachary Levi a évidemment rencontré Kurt Warner, Brenda et les enfants – le couple a désormais sept enfants – et a pu passer du temps avec eux. «C’est très étrange comme situation, souligne l’acteur. Oui, on est intimidé, on a l’impression de porter le poids des attentes. Mais Kurt et Brenda étaient tellement cool. Ils m’ont soutenu et ont été une ressource appréciable en répondant aux questions que je pouvais avoir tout au long du tournage.»
Au-delà de l’amour qui unit la famille, Kurt Warner n’a jamais abandonné son rêve de jouer dans la NFL, même au plus fort de crises majeures ou de drames familiaux.
«Oui, je crois au destin. Je crois en Dieu, je crois que tout ce qui est vivant est inter relié et, de fait, je crois que cette coordination mène à un avenir. Kurt savait, dès son enfance, qu’il fallait qu’il joue au football. Et je comprends ce sentiment. Lorsque j’étais petit, je savais qu’il fallait que je sois acteur, que je fasse exactement ce que je fais en ce moment, c'est-à-dire vous parler de mon rôle. Je ne peux pas vous expliquer précisément pourquoi je le savais, mais c’est le cas.»
Et à ceux qui n’aiment ni les films sportifs ni le football, Zachary Levi leur recommande quand même d’aller voir «American Underdog».