«Écouter avant de parler», l’objectif du premier ministre par intérim Kelvin Goertzen
Radio-Canada
Le bref passage de Kelvin Goertzen comme premier ministre du Manitoba intérimaire tire à sa fin, et il espère qu’il a su démontrer aux Manitobains un de ses principes : « écouter avant de parler ».
Selon M. Goertzen, le gouvernement aurait dû passer plus de temps à écouter les Manitobains. Il a donc vu ces deux mois à la tête de la province comme une occasion de servir la province sous un autre angle.
Lorsqu’il a été choisi comme premier ministre intérimaire, Kelvin Goertzen a eu l’idée de faire une tournée pour écouter les gens. Dès son entrée en fonction, il a rencontré le maire de Winnipeg, Brian Bowman, et plusieurs chefs autochtones. Il a participé à plus de 110 rencontres, notamment des réunions et des événements.
J’ai entendu à plusieurs reprises les gens me dire : ''Vous savez, on veut être plus en symbiose avec le gouvernement'', lance M. Goertzen lors d’une entrevue à CBC.
Il admet tout de même que le gouvernement ne sera pas toujours en accord avec les autres parties prenantes, mais il est important de retrouver ce lien qui a été perdu, en partie à cause de la pandémie. Je crois que nous avons une part de responsabilité là-dedans.
Kelvin Goertzen se présente comme un premier ministre intérimaire qui laisse les décisions politiques à la prochaine première ministre, mais qui a tout de même annulé certaines décisions prises par son prédécesseur, Brian Pallister.
Sous la direction de M. Goertzen, la province a entre autres, mis fin au projet de loi controversé sur la réforme de l’éducation et accéléré le dossier de la reconnaissance territoriale autochtone.