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«Ça a été la goutte qui a fait déborder le vase»: des Québécois choqués du prix du gaz se tournent vers l’électrique
Le Journal de Montréal
«Ça m’écœure de voir le gaz à ce prix-là. C’est pour ça que je suis ici aujourd’hui pour regarder les électriques», confie au Journal Renauld Dumas, menuisier à la retraite, venu au Salon du véhicule électrique de Montréal (SVEM) qui ouvrait ses portes vendredi au Stade olympique.
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«Je n’avais pas idée de venir ici pantoute hier, mais ça m’a donné un choc. C’est le bout du bout. Ça me fait surtout de la peine pour les jeunes», explique l’homme de 71 ans.
«Ça m’a fait changer d’idée hier, et quand je change d’idée, ça va vite», poursuit-il d’un air découragé.
Comme lui, de nombreux visiteurs du Salon étaient encore sous le choc de l’explosion de 20 cents du prix de l’essence vendredi.
Plus tôt en journée, le directeur de cabinet du premier ministre, Martin Koskinen, n’avait pas hésité à commenter la une du Journal, qui rapportait que les récentes hausses du prix de l’essence allaient saigner le portefeuille des Québécois.
Croisé au Salon, Patrick Carbonneau, un ancien concessionnaire automobile de l’Abitibi, était ambivalent.
«Les véhicules électriques ne peuvent souvent pas passer le parc De La Vérendrye en raison de l’autonomie basse», souffle-t-il.