« Quand on regarde la télé, les gens commencent parfois à pleurer »
Radio-Canada
Lorsque la guerre a éclaté le matin du 26 février, Andriy Lenyk a reçu un appel de ses parents en Ukraine.
Ils m’ont dit que notre aéroport militaire était bombardé […] C’était le choc, c’était la stupeur et, pour quelques minutes, je ne pouvais pas parler, se rappelle-t-il.
Quelques instants plus tard, sa femme apprenait que la maison de son frère avait également été endommagée par ces bombardements.
« Elle a pleuré et crié […] C’est dur d’expliquer, c’est dur de comprendre parce que c’est la guerre. »
Arrivé d’Ukraine il y a près de 20 ans, Andriy Lenyk travaille depuis quelques années comme infirmier auxiliaire au CHSLD Polonais Marie-Curie-Sklodowska dans l’arrondissement Rosemont à Montréal.
Un milieu de vie réservé aux personnes âgées d’origine polonaise, ukrainienne et russe.
Sa collègue de travail, Maryna Symenovych, ne cache pas son émotion face aux événements des dernières semaines.
On ne peut pas comprendre cette situation parce qu’on a toujours dit que l’Ukraine et la Russie habitent ensemble comme deux confrères […] et maintenant il y a beaucoup de civils tués, beaucoup d’enfants, se désole-t-elle.
Je ressens de la tristesse, pas de la colère, souligne-t-elle.