« On attend fébrilement la neige! » disent les amateurs de plein air
Radio-Canada
Plusieurs clubs qui offrent des activités de plein air dans la région connaissent un début de saison difficile. La tempête du 23 décembre a lourdement endommagé leurs installations et le manque de neige les empêche d'accueillir autant d'amateurs de plein air que par les années passées.
À la coopérative de ski de fond Mouski, dans le district de Sainte-Blandine à Rimouski, cinq corvées de nettoyage ont été faites à la suite de la tempête. Il reste cependant encore beaucoup de travaux à faire.
« Il n’y a pas un seul kilomètre de piste qui n’a pas été abîmé. C’est beaucoup de bois qu’on a dû retirer des pistes. »
Il nous reste environ 2 km de pistes à dégager. On travaille encore là-dessus, ajoute M. Roy. On a fait un dégagement rapide des pistes, mais à certains endroits il va y avoir du travail pour élargir les pistes et permettre de skier de façon sécuritaire, précise-t-il.
Même son de cloche du côté du Club sportif populaire du Bas-Saint-Laurent. Son réseau de sentiers de motoneige compte 173 kilomètres, dont environ 90 en milieu boisé. Son président, Denis Langevin, affirme que les bénévoles du club ont travaillé d'arrache-pied entre le 24 décembre et le 3 janvier pour dégager les arbres qui étaient tombés dans les sentiers.
« Quand vous me parlez de bûches de Noël, c’est pas à ce genre de bûches là qu’on s’attendait! »
Au club de ski de fond Mouski comme au club de motoneige, les administrateurs s'estiment toutefois chanceux dans leur malchance, puisque la météo a été clémente dans les jours qui ont suivi la tempête.
On a été très chanceux qu’il n’y ait pas eu un 30-40 centimètres de neige avec un -20 degrés. Pour le travail des bénévoles, on a eu la température idéale, indique M. Langevin.
Les travaux se poursuivent et une portion des sentiers de ski de fond et de motoneige sont actuellement accessibles, mais il manque de neige.