« Montréal, c’est ma ville » - Artur Beterbiev
Radio-Canada
Détenteur de deux ceintures mondiales des mi-lourds (WBA et WBC), Artur Beterbiev (16-0, 16 K.-O.) défendra celle du WBC face à Marcus Browne (24-1, 16 K.-O.) en finale du gala du 17 décembre au Centre Bell.
Pour Beterbiev, il s’agira d’une première occasion de boxer au Québec en cinq ans [23 décembre 2016, Casino du Lac Leamy, NDLR].
Certes, la pandémie l’a contraint à se battre hors de nos frontières au cours des 20 derniers mois, mais il s’agira tout de même d’une première présence à Montréal depuis le mois de juin 2016.
Le principal intéressé assure que la métropole et le domicile du Canadien occupent une place spéciale dans sa vie d’athlète professionnel puisque c’est ici que tout a commencé pour lui.
Je suis content de pouvoir de nouveau me battre, ici, à Montréal, de m’y présenter en tant que champion du monde. Pour moi, c’est comme revenir à la maison pour défendre ma ceinture. Montréal, c’est ma ville.
Quand on lui demande à quel genre d’accueil il s’attend du public qui a été contraint de suivre ses exploits et sa progression à distance depuis aussi longtemps, Beterbiev se montre réaliste.
Je sais que je ne suis pas très populaire auprès des amateurs ici. Il y a plusieurs raisons pour expliquer ça. Mais ma tactique pour gagner leur cœur est de bien me préparer pour remporter la victoire, a-t-il indiqué en entrevue avec Radio-Canada Sports.
En fait, il semble clair que le public connaît mieux Marcus Browne que Beterbiev. L’Américain de 31 ans s’est déjà mesuré à Jean Pascal, à Francy Ntetu, ainsi qu’à Badou Jack et à Denis Grachev, lesquels ont également boxé contre nos as tels Pascal ou Lucian Bute.
Quand on lui demande s’il fait les choses différemment en vue d’affronter Browne, Artur Beterbiev assure que non. Pour lui, il fait ce qu’il faut en gymnase pour se présenter dans le ring en pleine possession de ses moyens.