![« Il y a de la place pour un optimisme prudent », dit la santé publique fédérale](https://images.radio-canada.ca/q_auto,w_635/v1/ici-info/16x9/covid-cda-69388.png)
« Il y a de la place pour un optimisme prudent », dit la santé publique fédérale
Radio-Canada
Le pic de la vague Omicron étant maintenant derrière nous à l'échelle nationale, la santé publique fédérale affiche un optimisme prudent, évoquant même la fin véritable des mesures de restriction les plus sévères grâce à la vaccination et à l'immunité collective, et ce, malgré une possible recrudescence du nombre de cas.
Après la vague Omicron et après plus de deux ans de pandémie, il y a une augmentation considérable de l’immunité collective parmi la population, a soutenu l'administratrice en chef de l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) lors d'une mise à jour sur l'état de la pandémie au pays vendredi.
« Nous devrions être capables de gérer la pandémie à l’avenir sans les mesures de santé publique les plus restrictives que nous avons connues. »
Selon la Dre Tam, le Canada dispose d'outils solides pour faire face à toute prochaine vague de COVID-19, notamment un bon taux de vaccination, les traitements maintenant disponibles et une immunité collective accrue grâce aux millions d'infections causées par le variant Omicron.
Les Canadiens devraient ainsi voir la fin, pour de bon cette fois-ci, des mesures de restrictions sanitaires les plus sévères destinées à contrer la propagation de la COVID-19. Elles pourraient toujours être requises si un variant très virulent apparaissait et échappait à l’immunité procurée par les vaccins, a toutefois prévenu la Dre Tam.
Toutefois, pour l'instant, selon nos projections et si un autre variant aux effets très graves n'apparaît pas, nous devrions observer une diminution de la vague Omicron et être capables de retourner à une certaine normalité.
Cependant, les autorités ne doivent pas baisser la garde et doivent pouvoir réagir rapidement en tout temps, selon elle, surtout que la levée des restrictions sanitaires pourrait mener à une recrudescence du nombre de cas en mars – le pic de la vague pourrait même être plus élevé qu'en janvier, selon le pire des scénarios présentés par l'Agence de la santé publique du CanadaASPC –, mais le pic des hospitalisations quotidiennes, lui, pourrait bien demeurer beaucoup plus faible.
Un des indicateurs essentiels présentement, ce sont les hospitalisations, a précisé la Dre Tam. Le nombre de cas peut augmenter, mais tant que les hospitalisations demeureront contrôlées, alors on pourra probablement y faire face. Et avec cela, […] nous revenons à une certaine normalité.
L'Agence de la santé publique du CanadaASPC rappelle aussi que pour l'instant, les taux d'infection et d'hospitalisations demeurent élevés au pays étant donné que la vague Omicron n'est pas complètement résorbée.