
« C’est clair qu’on va de l’avant » avec le tramway, dit Jean-Yves Duclos
Radio-Canada
À la sortie d’une rencontre avec le maire de Québec, le ministre Jean-Yves Duclos n’a laissé aucun doute sur la participation financière du gouvernement au projet de tramway, et ce, même si de nouvelles augmentations de coûts viendront probablement faire grimper la facture.
En termes de dollars disponibles du côté du gouvernement canadien, il y a une grosse enveloppe de disponible d'environ 5,1 milliards de dollars. […] Il y a des marges de manœuvre dans cette enveloppe qui pourraient être utilisées pour le tramway, a expliqué le député de la circonscription de Québec.
Jean-Yves Duclos ne fixe pas de plafond aux sommes qu’Ottawa serait prêt à débourser. Le fédéral s’est déjà engagé à hauteur de 1,2 milliard de dollars, un montant qui ne prend pas en compte les dépassements de coûts de 600 millions de dollars annoncés en 2021 ni la hausse anticipée pour 2022 en raison de l’inflation.
Le ministre rappelle que le gouvernement canadien a toujours fourni 40 % du financement des projets de transport en commun, y compris les dépassements de coûts. Jean-Yves Duclos souligne toutefois qu’il revient au gouvernement du Québec d’envoyer une demande formelle au ministère fédéral des Infrastructures.
« On va aller de l'avant, c'est sûr. Québec ne peut pas rester la seule ville au Canada à ne pas avoir de réseau de transport moderne. »
Le gouvernement Legault s’était engagé à financer 60 % du projet de tramway, soit 1,8 milliard de dollars, mais n’a jamais précisé quelle portion des dépassements de coûts il serait prêt à assumer.
Bien que le projet demeure essentiel aux yeux de Jean-Yves Duclos, il est conscient que sa réalisation ne sera pas une partie de plaisir. On ne se le cachera pas, ça va être compliqué dans les prochaines années lorsque viendra le temps de construire le tramway.
Le ministre invite ceux qui subiront les impacts du chantier à être patients parce que, selon lui, ils sortiront gagnants lorsque le tramway sera en service. Ce qu'on a pu voir ailleurs, c'est qu'une fois qu'on a traversé ces inconvénients, dans la très grande majorité des cas, les gens sont contents parce que le résultat est très bon pour leur qualité de vie.
Avec la collaboration d'Olivier Lemieux