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Un milieu toujours en deuil de son petit roi
Le Journal de Montréal
Des artisans incontournables de la culture québécoise étaient toujours secoués par la perte de Jean-Pierre Ferland en marge de la première médiatique de L’amour crisse, spectacle de Louise Latraverse.
Sur le tapis rouge précédant le premier one-woman-show d'une des plus polyvalentes artistes que le Québec ait connues, des personnalités de tous les milieux se sont confiées au Journal.
«C’est quelqu’un qui a aidé à définir ce que nous étions et en qui on pouvait se projeter, estime l’actrice et animatrice Suzanne Lévesque. Il véhiculait des choses qu’on ne pouvait pas dire nous-mêmes. On ne l’oubliera jamais.»
«C’était une inspiration et un être immensément sensible, souligne le producteur Pierre Séguin, avec qui il a longtemps collaboré. Pour lui, Félix Leclerc était Dieu le Père. Il a déjà reçu un de ses premiers 78 tours avec une note qu’il lui avait adressée: "J’ai bâti une belle maison, la clé est sous le paillasson".»
«Ça m’a secoué, avoue l’ex-animateur Pierre Bruneau. J’étais un admirateur de Jaune et de tout ce qu’il a fait. Disons que ça a hanté toute ma fin de semaine.»