Guerre de nom entre l’aéroport Montréal-Trudeau et celui de Saint-Hubert
TVA Nouvelles
Aéroports de Montréal (ADM) s’est adressé au tribunal pour faire interdire à l’aéroport de Saint-Hubert son nouveau nom, «Aéroport métropolitain de Montréal».
Selon l’ADM, ce nouveau nom pourrait apporter de la confusion auprès des voyageurs en raison de la similitude avec «Aéroports de Montréal» et «Aéroport international Montréal-Trudeau».
Pour Simon-Pierre Diamond, vice-président, communications et marketing pour l’Aéroport métropolitain de Montréal (MET), ce nouveau nom «n’est pas du tout» destiné à mêler les passagers.
«C’est pour être en mesure de répondre à notre nouvelle vocation», a-t-il assuré en entrevue à LCN.
«Longtemps, l’aéroport de Saint-Hubert [...] c’était un aéroport pour des vols régionaux, pour les écoles de pilotage, pour les propriétaires de Cessna de la région. Ça a toujours été pour desservir un marché local, très régional, et ce n’est plus le cas aujourd’hui.»
M. Diamond a rappelé que l’aéroport de Saint-Hubert est en train de construire une nouvelle aérogare pour devenir une plateforme du transport aérien régional, mais aussi national.
Le MET «n’a pas l’intention de reculer», a affirmé M. Diamond, même si l’aéroport dit «comprendre l’intention de l’ADM».
«Ils vivaient dans une situation de monopole, ils étaient tout seuls, et maintenant il y a un nouveau joueur qui arrive dans l’écosystème... Mais ils n’ont pas le monopole ni sur les aéroports ni sur la région de Montréal», a-t-il lancé.
M. Diamond a par ailleurs indiqué que dans toutes les grandes métropoles, comme Toronto, «il y a un réseau d’aéroports qui sont capables de travailler ensemble et d’offrir un meilleur service aux citoyens».
L’opposition à un projet de mine de graphite, à ciel ouvert, dans la MRC de Papineau en Outaouais, vient de grimper d’un cran important alors que les citoyens, déjà fermement opposés au projet, apprenaient la semaine dernière qu’il sera financé en grande partie par le département américain de la Défense.