En raison de l’inflation: un Québécois sur trois limite sa consommation de produits d’hygiène
TVA Nouvelles
Un Québécois sur trois a dû limiter sa consommation de produits d’hygiène en raison du contexte économique, une réalité jugée «inquiétante» par la fondatrice de l’organisme Vide ta sacoche, qui offre de tels produits aux personnes en situation de précarité.
Il s’agit également d’une personne sur deux qui a dû faire ce même choix chez les 18-34 ans, d’après les données d’un sondage Léger.
«C’est une réalité qui est quand même inquiétante, moi je le constate sur le terrain depuis les dernières années et ça a augmenté avec le contexte économique actuel», a reconnu Marie-Anik Shoiry, fondatrice et directrice générale de Vide ta sacoche.
Shampooings, savons, couches pour bébé ou encore produits d’hygiène féminine, des personnes prennent la décision de ne pas en acheter parce qu’ils doivent subvenir à d’autres besoins, comme se nourrir.
Si l’organisation Vide ta sacoche peut compter sur des donateurs, dont des entreprises de fabrication et de distribution qui remettent leurs surplus, les besoins restent grands.
«On n’est pas capable de répondre à toutes les demandes d’aide reçues», a admis Mme Shoiry en entrevue à LCN, lundi.
«L’accès à ces produits de base, c’est essentiel tant pour la santé physique, mais aussi pour la santé mentale, parce que pouvoir prendre soin de soi, ça fait du bien», a-t-elle fait valoir.
Des points de dépôt sont disponibles pour ceux qui souhaitent remettre des produits d’hygiène neufs à l’organisme.
J’ai 22 ans et, comme tous les jeunes de ma génération, j’ai grandi avec les médias sociaux. Pendant notre enfance, nos sociétés se sont lancées dans une grande expérience dont nous avons été les cobayes, alors que l’on ignorait les conséquences de ces plateformes sur notre développement et notre santé mentale. Maintenant que s’amorce un réveil collectif sur cette question, notre génération doit avoir son mot à dire.
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