Critique de «The Beatles: Let It Be»: les Beatles comme dans le temps...
TVA Nouvelles
John Lennon, Paul McCartney, George Harrison et Ringo Starr se retrouvent aux studios Twickenham de Londres. Et leurs séances de répétitions se terminent par le désormais cultissime concert impromptu sur le toit des studios d’Apple Corp.
«Let It Be est le père de Get Back», a dit Michael Lindsay-Hogg, le réalisateur de Let It Be lors d’une conversation avec Peter Jackson. Pourquoi Peter Jackson? Parce que le cinéaste de Le seigneur des anneaux avait, en 2021, présenté The Beatles: Get Back, une série documentaire de trois épisodes d’une durée de sept heures et diffusée sur Disney+.
Cette fois-ci, c’est le documentaire The Beatles: Let It Be qui fait l’objet d’une réédition par les studios Disney. Récompensé par un Oscar pour la trame sonore (Quincy Jones avait accepté la statuette au nom des Fab Four), Let It Be - sorti en 1970 – était resté dans les voûtes des studios depuis 1981, date de la sortie en VHS, Betamax et LaserDisc (et oui, ça date!), la rumeur voulant que Paul McCartney et Ringo Starr s’opposant à sa réédition.
Mais c’est désormais chose du passé. Considérablement «nettoyé» de toutes les imperfections de l’époque – dont un transfert en format 4:3 d’après la copie originale en 16 mm -, The Beatles: Let It Be a bénéficié du même traitement technologique que Get Back, Park Road Post Production, la firme de Peter Jackson, s’occupant de tout.
«Nous avons développé un programme d’intelligence artificielle à qui nous avons appris le son que fait une guitare, des percussions, etc. afin de pouvoir tout démixer», nous avait expliqué Peter Jackson en 2021 lors d’une rencontre par visioconférence.