«C’est ça la crise du logement»: un homme contraint d’habiter dans une maison abandonnée et «remplie d’infiltrations d’eau»
TVA Nouvelles
Après avoir été évincé de son logement de Montréal en 2021, Dominique Audet peine à se trouver un endroit décent où habiter. Depuis près d’un an, il réside dans une maison abandonnée il y a 10 ans à Saint-Mathias-rur-Richelieu, son dernier recours avant la rue. Il lance un cri du cœur au gouvernement.
«Moi, ça va me faire plaisir de le rencontrer, François Legault. On va se tasser sur mon divan, puis on va discuter de tout ça, de la crise du logement. Pis moi je vais lui demander: “Est-ce que vous aimeriez être à ma place?”»
Après sept ans dans le même logement, Dominique s’est fait évincer pour rénovation à Montréal en 2021.
Une connaissance lui a proposé un logement à Rougemont, qu’il a accepté. Mais un peu plus d’un an plus tard, il s’est à nouveau vu dans l’obligation de quitter l’endroit.
La même propriétaire lui a alors offert de vivre dans l’ancienne maison de son frère, qui était inhabitée depuis le décès de ce dernier il y a 10 ans, pour 400$ par mois. N’ayant pas de meilleure solution, il a accepté d’habiter dans la propriété en piètre état.
On sait que, dans nos écoles, les enseignants sont habitués à faire du neuf avec du vieux. Certains courent même les brocantes pour acheter à leurs frais meubles et objets destinés à leur classe. Depuis quelques mois cependant, le gouvernement de la CAQ fait lui aussi du neuf avec du vieux en annonçant comme des nouveautés des éléments qui existent déjà.
L’hélicoptère dans lequel sont montés les trois évadés d’Orsainville a fort probablement été démantelé et enterré à Sainte-Béatrix, dans Lanaudière, et risque ainsi de ne jamais être retrouvé, estime l’enquêteur à la retraite Pierre Samson, qui a procédé à l’arrestation de ces fugitifs, il y a 10 ans.