Violence armée: l’opposition veut instaurer une ligne d’écoute
TVA Nouvelles
Afin de faire face à la violence armée chez les jeunes, l’opposition officielle à Montréal souhaite l’instauration d’une ligne d’écoute téléphonique pour accompagner les parents et leur permettre d’aller chercher de l’aide.
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«L’idée, c’est d’offrir un outil pour les familles qui sont aux prises avec un besoin de pouvoir répondre aux enfants qui sombrent dans la violence», a expliqué Alba Zúñiga Ramos porte-parole de l’opposition officielle en matière de jeunesse.
Selon le plan de l’opposition, c’est le Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence (CPRMV) qui en serait responsable, alors que l’organisme dispose déjà d’une certaine expertise en la matière.
Cette mesure d’aide, confidentielle, permettrait aussi, selon l’opposition, de joindre des parents qui craignent de s’adresser au SPVM en raison des peurs de la judiciarisation.
«On pense qu’en travaillant avec le centre, on pourra faire en sorte que les gens se sentent à l’aise d’appeler», a ajouté Mme Ramos. Elle souhaiterait également que la mise en place de cette ligne s’accompagne d’une campagne de sensibilisation.
Ensemble Montréal, qui représente l’opposition officielle à l’hôtel de ville, déposera une motion au prochain conseil municipal, le 21 février prochain pour que la Ville de Montréal élargisse le mandat du CPRMV en ce sens. L’administration Plante, qui représente la majorité, devra toutefois y donner son aval.
«On veut travailler pour ralentir cette flambée de violence à Montréal, et nous considérons qu’il n’y a pas une seule solution, mais que ça en prend plusieurs», a conclu Mme Ramos.