Une peine de six ans et demi pour avoir profité de son emploi de «nounou» et du couvre-feu pour agresser un adolescent
Le Journal de Montréal
Un homme qui a profité de son emploi de «nounou» dans une famille durant la pandémie pour agresser sexuellement un jeune garçon vulnérable a été condamné à une peine de six ans et demi d’emprisonnement lundi.
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Rickey Belziles avait profité de son lien de proximité avec la jeune victime de 13 ans pour abuser de lui.
L’homme de 62 ans avait initialement été embauché comme «homme de ménage» par les parents du garçon, mais la fermeture des écoles en mars 2020 en raison de la pandémie avait multiplié ses tâches dans la résidence de la famille.
Dans les mois qui ont suivi, l’agresseur et sa jeune victime ont développé une relation de proximité, s’échangeant de nombreux textos et parlant de choses de plus en plus personnelles.
À l’hiver 2021, Belziles avait même offert au jeune garçon de l’aider à faire de menus travaux dans son immeuble et avait utilisé le couvre-feu comme excuse pour convaincre les parents de laisser l’adolescent dormir chez lui.
«L’enfant était confié, mais voir même confiné avec son agresseur», a observé le juge Mario Tremblay lundi.
C’est finalement la grand-mère du jeune et un de ses amis qui avaient découvert la teneur de la relation, ce qui avait mené au dépôt de chefs d’accusation de leurre, d’incitation à des contacts sexuels, de contacts sexuels et de production de pornographie juvénile.
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