Une pénurie de sapins de Noël pire que jamais
TVA Nouvelles
Des Québécois devront peut-être se passer de sapins de Noël naturels cette année puisque l’industrie manque déjà d’arbres, au point où les prix monteront en flèche, selon des producteurs.
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« Je vends des sapins depuis 40 ans, mais ce que l’on vit en ce moment, c’est du jamais-vu », affirme Larry Downey, président de l’Association canadienne des producteurs d’arbres de Noël.
M. Downey, lui-même producteur de sapins à North Hatley, en Estrie, mentionne que tous ses arbres sont vendus à des distributeurs depuis le mois de juillet. Une situation sans précédent.
« Normalement, il nous reste encore des sapins à vendre en septembre. Mais là, avec la pénurie et la forte demande de partout en Amérique du Nord, le délai a été devancé de deux ou trois mois chez nos producteurs », soutient-il.
David Thibeault, président de Bôsapin, à La Patrie, également en Estrie, constate aussi un engouement sans précédent pour ses arbres de Noël cet automne.
« On a déjà averti nos anciens clients de réserver tout de suite leur sapin avec la pénurie. Ça risque de coûter 15 % à 20 % plus [cher] pour les arbres cette année et on en a 20 000 en tout. On en voudrait plus, mais personne ne veut en vendre. Tous les producteurs gardent leurs sapins chez eux », assure M. Thibeault.
Gérald Rajotte, propriétaire de Sapins Drummond dans le Centre-du-Québec, raconte que des clients l’ont déjà appelé pour venir couper leur arbre de Noël avec l’autocueillette.