Une jeune Française condamnée pour une vingtaine de faux passeports vaccinaux en une semaine
TVA Nouvelles
Une femme de 19 ans, qui travaillait au plus grand centre de vaccination de Bordeaux, dans le sud-ouest de la France, a été condamnée mercredi à 18 mois de prison avec sursis pour avoir édité une vingtaine de faux passeports sanitaires au bénéfice de proches auxquels elle voulait rendre service.
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Le tribunal correctionnel de Bordeaux qui la jugeait l’a également condamnée à une inéligibilité de deux ans et à cinq ans d’interdiction d’exercer un emploi public.
Interpellée lundi après le signalement d’un médecin pompier et une enquête de police, la jeune contractuelle qui était employée depuis le 1er septembre dans ce centre a reconnu avoir participé à la contrefaçon de 24 faux passeports sanitaires au bénéfice de 16 personnes.
«J’ai fait n’importe quoi», a admis la jeune femme à la barre, réfutant avoir agi pour de l’argent.
«Je ne crois pas que cela a été fait sans contrepartie financière», a au contraire estimé le procureur de la République.
En exploitant le téléphone de Samia G., les policiers ont retrouvé des cartes vitales, des cartes d’identité et une quinzaine de codes QR, fabriqués sans grande précaution, parfois avec de grossières incohérences comme des dates de prescription qui pouvaient être postérieures aux dates d’injection des vaccins.