Une entraîneuse de gymnastique de Windsor suspendue pour abus
Radio-Canada
Diane Deslippe, qui travaillait pour le club Rose City Gymnastics, a écopé d'une suspension de deux ans, selon ce qu'a annoncé mardi Gymnastique Ontario après une enquête lancée en mai 2022.
Dans sa déclaration, Gymnastique Ontario dit avoir reçu des rapports indiquant que des jeunes s'entraînaient malgré des blessures, que Mme Deslippe criait après les athlètes et d'autres entraîneurs et que certains étaient en pleurs et avaient peur de s'exprimer.
Je trouve que [Deslippe], consciemment ou inconsciemment, a exploité son pouvoir pour faire passer ses idées sur ce qui est nécessaire pour performer avant la santé et la sécurité des athlètes, peut-on lire dans un extrait de la décision du comité de discipline dans le communiqué.
Selon un avocat qui représente l'ancien employeur de Mme Deslippe, le club de gymnastique Rose City, celle-ci a démissionné en septembre 2022. Le club a refusé de commenter.
Les tentatives pour joindre Mme Deslippe n'ont par rien donné jusqu'à maintenant.
Victoria Grandi, ancienne athlète et entraîneuse au club Rose City, fait partie de ceux qui ont déposé des plaintes contre Mme Deslippe.
C'était bien plus que des cris et tout ce qui pourrait être considéré comme une façon normale ou appropriée de parler à des enfants ou même à d'autres entraîneurs, raconte-t-elle.
Elle explique que le comportement de Mme Deslippe l'avait poussée à cesser d'être entraîneuse et dit connaître bien d'autres personnes qui ont fait de même.
Il y a encore beaucoup de gens dans la région qui veulent se remettre à l'entraînement, sachant maintenant qu'elle n'est plus là, soutient-elle.