Une ancienne commissaire juge que les excuses des évêques arrivent trop tard
Radio-Canada
Marie Wilson, qui a été commissaire au sein de la Commission de vérité et réconciliation (CVR), considère que les excuses présentées par la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC) aux Premières Nations sont arrivées trop tard.
Mme Wilson espère que ces excuses sont le début du cheminement qui va mener à des excuses du pape.
La CECCConférence des évêques catholiques du Canada a présenté ses excuses, vendredi dernier, aux Premières Nations pour les abus commis dans les pensionnats pour Autochtones.
La CVRCommission de vérité et réconciliation du Canada avait déjà demandé aux évêques canadiens, à plusieurs reprises, des excuses de la part de l’Église, explique Marie Wilson.
Le bon vouloir politique, ça s’applique aux Églises. Tant à la tête des Églises qu’au gouvernement.
Elle affirme que la CECCConférence des évêques catholiques du Canada est une organisation politique, dans un sens. Au cours de son mandat de 2008 à 2015, la CVRCommission de vérité et réconciliation du Canada a eu plusieurs ententes avec le CECCConférence des évêques catholiques du Canada. Avec toutes ces années déjà passées, les excuses, ça a été très très long à arriver.
Si les excuses présentées par les évêques sont un premier pas, elles ne sont cependant pas équivalentes à celles que pourrait formuler le pape.