Un Montréalais qui se fait dépister sur cinq a la COVID-19, selon la Dre Drouin
Radio-Canada
La directrice régionale de santé publique de Montréal, Mylène Drouin, a affirmé jeudi que le variant Omicron circulait très rapidement dans la métropole. « Une personne sur cinq qui se présente en centre de dépistage reçoit un diagnostic positif de COVID-19, du jamais-vu », dit-elle.
À l'heure actuelle, 90 % des cas déclarés sont liés au variant Omicron et les taux de positivité sont de 18 à 20 %, selon les endroits, d'après ce qu'a affirmé la Dre Drouin en point de presse jeudi.
Mercredi, la santé régionale de Montréal dénombrait plus de 3668 nouveaux cas de coronavirus ainsi qu'une hausse du nombre d'hospitalisations. Par contre, par rapport à la semaine passée, il n'y a pas eu de hausse du nombre de décès associés à la COVID-19, a dit la Dre Drouin.
Avec le variant Omicron, c'est le groupe d'âge des 18 à 44 ans qui présente le taux d'incidence le plus élevé, puisqu'ils représentent 60 % des nouveaux cas. Et chez les 18 à 34 ans, la situation est encore pire.
Les données à notre disposition sont probablement sous-estimées, de l'avis de la Dre Drouin, parce que beaucoup de gens n'arrivent pas à avoir un rendez-vous pour le dépistage. Quant à ceux qui s'en remettent à un test rapide, ces cas ne sont pas nécessairement déclarés, a reconnu la directrice régionale de santé publique.
Mylène Drouin recommande d'éviter les rassemblements à tout prix durant les Fêtes et de se limiter à sa bulle familiale pour ne pas aggraver la situation. Elle demande par ailleurs aux Montréalais de respecter les consignes et de s'isoler, quand il le faut, pour protéger les personnes âgées et le personnel de la santé.
Tous les tests sont fiables, assure la Dre Drouin. Une personne qui obtient un résultat positif avec un test rapide n'a pas à se rendre dans un centre de dépistage pour faire confirmer le résultat. Donc, à partir du moment où l'on obtient un résultat positif, que ce soit avec un test PCR ou avec un test rapide, on doit :
Hormis les personnes de votre domicile et tout partenaire intime, voici qui représente un contact étroit en ces temps de pandémie. Il s'agit d'une personne que vous avez vue 48 h avant le début de vos symptômes, et avec qui vous avez été, à l'intérieur, sans masque, pendant plus de 15 minutes.
Un party, un souper, une bière, du covoiturage : ce sont des événements à risques qui donnent lieu à des contacts étroits, a décrit la Dre Drouin.