Trop tôt pour prédire la trajectoire que prendra Omicron au Nouveau-Brunswick
Radio-Canada
Le Nouveau-Brunswick n’a pas encore de modélisation du nombre projeté de cas de COVID-19, d’hospitalisations et de décès qui seront causés par le variant Omicron du coronavirus dans la province.
La santé publique du Nouveau-Brunswick travaille avec l’Agence de santé publique du Canada et se coordonne avec d’autres provinces pour comprendre les répercussions continues de la COVID-19, ses tendances et trajectoires, et comment mitiger sa circulation, écrit dans un courriel le porte-parole du ministère provincial de la Santé, Bruce Macfarlane.
Les trajectoires restent difficiles à prédire, étant donné l’évolution des variants préoccupants et des variants à suivre, particulièrement depuis qu’Omicron a été détecté pour la première fois à la fin novembre, poursuit-il.
Selon l’Organisation mondiale de la santé, le variant Omicron — catégorisé comme variant préoccupant — circule à une vitesse sans précédent. Sa présence a été confirmée dans au moins 77 pays.
Les provinces maritimes enregistrent d’ailleurs ces jours-ci des nombres records de nouvelles infections. Au moins 30 récents cas de COVID-19 sont attribuables à Omicron au Nouveau-Brunswick, selon la mise à jour effectuée par les autorités de santé publique, vendredi.
Ce n’est que le début, selon la ministre de la Santé, Dorothy Shephard.
Ça va nous botter le derrière, a-t-elle dit crûment lors d’une conférence de presse, mercredi.
En revanche, le variant ne semble pas provoquer beaucoup de formes sévères de la COVID-19 chez les individus pleinement vaccinés. Par exemple, malgré plus de 1300 nouveaux cas de COVID (attribuables à plusieurs variants) en Nouvelle-Écosse dans la dernière semaine, il n’y a eu que deux hospitalisations supplémentaires.
Au Canada, le Comité consultatif national de l'immunisation (Comité consultatif national de l'immunisationCCNI) recommande qu’une dose de rappel du vaccin (booster) contre la COVID-19 soit administrée six mois après la fin de la série primaire de vaccins (la deuxième dose).