Transition énergétique: un Québécois qui stocke l’énergie
Le Journal de Montréal
Quand Marc-André Forget a décidé de se lancer en affaires il y a cinq ans, il savait très bien que l’appareil qu’il voulait créer n’avait aucun marché au Québec. Aujourd’hui, il est prêt à conquérir la Californie.
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Et le PDG de dcbel vient de récolter un autre 7,5 millions $ US pour le faire.
« Il n’y a pas de besoin pour notre produit au Québec, donc l’argent vient des États-Unis », reconnaît l’entrepreneur.
Avec son équipe, il a créé une boîte capable de stocker 16 KW d’énergie solaire.
« Les autres font 3 KW, on visait 20, on est arrivé à 16 », raconte-t-il fièrement.
Elon Musk, chez Tesla, peine à faire mieux que 8 KW avec le même produit. En gros, il s’agit d’emmagasiner l’énergie solaire pour l’utiliser au bon moment.
« On permet aux gens de réduire de 10 à 15 % le coût de l’énergie solaire pour leur maison », explique le PDG de 45 ans.
Alors qu’il manque encore 16 000 travailleurs sur le plancher dans nos magasins et que cela pèse lourd sur les épaules de 47% des employés, selon un nouveau sondage de Léger obtenu par Le Journal, les détaillants craignent le pire si on vient les priver en plus de leurs travailleurs étrangers temporaires (TET).
Le port de Montréal enclenche son premier jour de lock-out lundi dans le conflit de travail qui oppose l’Association des employeurs maritimes (AEM) et le Syndicat des débardeurs du port de Montréal. Un arrêt de travail qui aura des conséquences économiques «immédiates» et majeures si le conflit se prolonge.