TALK lance sa reprise de La Ziguezon: «Aux Québécois, je veux dire: je vous aime»
Le Journal de Montréal
Tel que promis quand il a lancé son premier album Lord of the Flies & Birds & Bees, le rockeur ontarien TALK a déposé vendredi sur les plateformes d’écoute sa reprise d’un classique de la musique traditionnelle de chez nous, La Ziguezon, et lancé un vibrant appel à découvrir la culture québécoise.
• À lire aussi: Des plaines d’Abraham à James Corden: pour TALK, c’est au Festival d’été que tout a commencé
Pour TALK, qui avait chanté le titre de La Bottine Souriante lors de son passage au Festival d’été, sur les plaines d’Abraham, c’est une façon de remercier les Québécois de leur accueil.
«Ces deux dernières années, le Québec m’a donné tant d’amour, il a fait de moi l’un des siens», dit Nicholas Durocher, alias TALK, dans un communiqué de presse.
«Rien ne me semblait plus naturel que de lancer ma propre version de l’une des chansons francophones les plus chères à la culture. Aux Québécois, je veux dire: je vous aime.»
«J’espère, poursuit-il, que tous ceux qui entendront cette chanson pour la première fois, qu’ils soient anglophones ou francophones, y trouveront autant de joie que moi. Il y a tant de culture à découvrir au Québec. J’espère que cette chanson sera votre porte d’entrée vers tout le reste.»
TALK s’est fait connaître avec le succès Run Away to Mars, écouté 115 millions de fois sur Spotify, mais ce sont ses performances au Festival d’été en première partie de Luke Combs, en 2022, et d’Imagine Dragons, en 2023, qui en ont fait le nouveau chouchou des Québécois.
«C’est à Québec que j’ai lancé ma carrière. C’est là que j’ai le plus d’admirateurs», avait-il déclaré au Journal, en octobre dernier.
TALK a aussi fait la première partie des spectacles de Shania Twain à Toronto, Québec et Montréal, cet automne.
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
Une rare visite à Montréal pour Bruce Springsteen: le «Boss» fait les choses en grand au Centre Bell
Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.