Sport étudiant: attendez-vous à des matchs sans arbitres pour vos enfants
Le Journal de Montréal
Le sport étudiant est aux prises avec une grave pénurie d’arbitres, au point où des matchs se tiennent sans officiels, du jamais vu. Depuis la pandémie, la hausse des comportements agressifs sur le terrain et dans les gradins rend le recrutement difficile.
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Il n’est plus rare de voir des arbitres victimes de violences verbales, d’intimidation ou même d’agressions physiques de la part de joueurs, d’entraîneurs ou de parents. Un phénomène en augmentation depuis deux ans, qui contribue au manque criant d'officiels dans l’ensemble du Québec.
Dans la Capitale nationale, les premières parties de la saison de soccer scolaire se sont déroulées sans aucun arbitre. Des joueurs, des parents et des entraîneurs ont dû prendre le sifflet et jouer le rôle d’officiel.
« [Le premier samedi de la saison], on n'avait personne. Toutes les écoles ont été avisées que ce serait extrêmement difficile, la situation des arbitres cette saison-ci », admet le président du Réseau du sport étudiant du Québec pour les régions de Québec et Chaudière-Appalaches, Mathieu Rousseau.
Si tous les sports sont touchés par la pénurie, la situation est encore plus problématique au soccer puisque la saison estivale des équipes civiles a été prolongée et empiète sur le sport scolaire, insiste-t-il. Une situation qui amplifie la rareté des officiels, qui relèvent des différentes fédérations sportives.
« Le taux de rétention est très très bas chez les arbitres, une des raisons identifiées, c’est évidemment les débordements de la foule, des parents et autres », insiste M. Rousseau.
Personne à 16 ans ne devrait mesurer 7 pi et peser 273 lb. C’est le cadeau, parfois empoisonné, que la nature a donné au défenseur Alexander Karmanov, timide géant au potentiel incalculable ayant quitté la Biélorussie pour poursuivre son développement aux États-Unis. Il est, jusqu’à preuve du contraire, le plus grand hockeyeur au monde, selon les données que nous avons pu colliger.