Sauvetage sportif : Marc-Antoine Bernier frôle le podium au Championnat du Commonwealth
Radio-Canada
Du 15 au 17 septembre à Windsor, en Ontario, il a participé aux épreuves de relais dans la catégorie senior. Le jeune athlète avait comme objectif de battre ses temps, ce qu’il a réussi. Marc-Antoine Bernier est passé à un cheveu d’une médaille lors d’une épreuve où il devait lancer une corde à une personne dans l’eau.
J’étais en finale A, donc dans le top huit des équipes du Commonwealth. Avec mes [entraîneurs], on était tous d’accord, c’était l’or ou rien. J’ai tenté le tout pour le tout pour gagner, et sous la pression, j’ai craqué. En roulant ma corde, au lieu de faire six tours, j’en ai fait cinq et il me manquait quelques centimètres, raconte-t-il.
Le Valdorien a donc dû lancer la corde à nouveau pour compléter l’épreuve, en ajoutant quelques secondes au chronomètre. En entraînement, j’ai prouvé à tout le monde que je suis capable de le faire, mais rendu en finale, une petite erreur m’a coûté une médaille, ajoute Marc-Antoine Bernier.
Le père de Marc-Antoine, Serge Bernier, agissait à titre d’officiel pendant le Championnat du Commonwealth. Une première pour lui dans une compétition internationale. Au chronomètre ou comme juge de virage ou de couloir, il apprécie ce type de compétition.
C’est un beau sport, un sport qui n’est pas encore connu. C’est un sport qu’il faut chercher à développer et à promouvoir, souligne celui qui est aussi président du club de sauvetage sportif Dam’eauclès de Val-d’Or.
Le père et le fils décrivent la relation entre les athlètes comme « une grande famille ».
Quand c’est le temps de compétitionner, ils sont concentrés, mais avant, dans le sauvetage sportif, ce qui est le fun et ce qu’on aime, c’est que les jeunes ont l’air relax, sont très sociables et toujours de bonne humeur. C’est une famille, le sauvetage sportif. Que tu sois de n’importe quel pays, c’est une famille, mentionne Serge Bernier.
Le sauvetage, à part dans la piscine où c’est chacun pour soi, aussitôt qu’on sort de l’eau, tout le monde est ami, considère Marc-Antoine Bernier.