Santé publique et crise du logement au cœur des échanges à la Conférence annuelle de l’AMO
Radio-Canada
Le maire d’Ottawa, Jim Watson, avait de grandes attentes en matière de santé publique et de crise du logement à la Conférence annuelle de l'Association des municipalités de l'Ontario (AMO), mais il s'est dit déçu par le discours qu'a livré Doug Ford lundi dans la capitale fédérale.
Il espérait entendre le premier ministre de l’Ontario proposer des solutions concrètes, à la pénurie de main-d'œuvre et à la crise du logement, entre autres, lors de son allocution.
La responsabilité pour les hôpitaux, ça ne revient pas aux municipalités, aux contribuables d'Ottawa ou de Toronto. C'est la responsabilité de la province, a martelé le maire, en entrevue avec Radio-Canada.
Il aurait aimé que le premier ministre ontarien prenne en considération le besoin criant de financement en santé publique, partout en Ontario. Il y a des crises de santé et des coupures dans toutes les municipalités, pas seulement ici, a souligné M. Watson.
Doug Ford a néanmoins rappelé les efforts déployés par son gouvernement pour pallier à la pénurie de main-d'œuvre dans le milieu de la santé.
Notre gouvernement fait plus pour que davantage d'infirmières et d'infirmiers qualifiés, de médecins et de préposés aux services de soutien à la personne entrent dans le système ontarien pour soigner les patients, a-t-il déclaré lors de sa prise de parole devant les centaines de maires, conseillers municipaux et représentants de différentes organisations rassemblés au Centre Shaw.
Le premier ministre Ford a également mentionné le lancement, en mars, de la Subvention ontarienne pour l’apprentissage et le maintien en poste.
N’en reste que pour M. Watson, son discours n’a pas assez changé, et n’est pas suffisamment adapté à la situation précaire dans laquelle Ottawa, et de nombreuses autres municipalités, se trouvent.
C’est arrivé beaucoup trop souvent que le système d’ambulance soit à niveau zéro [à Ottawa], a déploré le maire Watson. Où il n’y avait tout simplement pas d'ambulance disponible pour desservir la ville, a-t-il poursuivi.