Sans Khari Jones, les Alouettes veulent garder le cap face aux Lions
Radio-Canada
Les Alouettes poursuivent leur préparation pour le cinquième match de leur saison. Les Montréalais recevront les Lions de la Colombie-Britannique, samedi. Et même s’ils devront se débrouiller sans Khari Jones, qui a contracté la COVID-19, le travail se déroule quasi normalement.
Khari Jones est quand même là dans toutes les réunions par visioconférences, a rappelé le garde Kristian Matte, mercredi. Il est là pour nous parler, il est sur le terrain avec le téléphone, on est capables de parler un peu et honnêtement, il s’agit de passer à travers ça. On ne s’y attendait pas, mais en même temps, il faut être capables de s’ajuster et c’est vraiment ça le football.
L’enthousiasme contagieux de l’entraîneur-chef est probablement ce qui manquera le plus sur les lignes de côté, mais son remplaçant André Bolduc n’est pas du genre passif non plus.
La différence, c’est l’énergie que Khari emporte sur les lignes de côtés quand il danse. C’est un gars qui est passionné et qui adore être sur un terrain de football, alors c’est sûr qu’il va nous manquer à ce niveau, a dit Matte. Mais André et coach Jones sont pareils dans le sens qu’ils sont vraiment excités d’être là pour nous et pour que nous ayons du succès sur le terrain et ils vont tout faire pour nous préparer pour le match.
Évidemment, depuis que Jones a été infecté, l’équipe prend encore plus de précautions pour éviter une éclosion dans le vestiaire.
Nous faisons beaucoup plus de tests en ce moment pour nous assurer que tout le monde est correct. Mais quand Edmonton a eu beaucoup de cas, il y a quelques semaines, je pense que ç’a réveillé la ligue au complet. Tout est possible, on ne sait jamais d’où ça va venir, alors il faut vraiment faire attention et suivre le protocole.
Depuis le début, même au camp d’entraînement, quand Dany (Maciocia, le DG) et Mario (Cecchini, le président) sont entrés pour nous parler, ils ont dit de faire attention, a ajouté Matte. Et je pense que tous les joueurs ont pris ça à cœur parce que ça faisait si longtemps qu’on n’avait pas joué au football qu’on voulait vraiment s’assurer que ça aille bien.