Sécurité publique : quand la police reconsidère son usage de Twitter
Radio-Canada
Le Service de police du Grand Sudbury affirme qu'il surveillera l'incidence des récents changements apportés à Twitter sur la façon dont il partage des renseignements sur la sécurité publique aux résidents sur les médias sociaux.
Twitter a imposé de nouvelles restrictions qui obligent les utilisateurs à se connecter avec un compte pour consulter les tweets.
Son propriétaire, Elon Musk, a déclaré le 1er juillet qu'il limiterait également les utilisateurs disposant d'un compte non vérifié à la lecture de 600 messages par jour, tandis que ceux disposant d'un compte vérifié pourraient lire jusqu'à 6000 messages par jour.
Après avoir reçu d'innombrables réactions négatives, l'entreprise a ensuite relevé la limite à 2400 messages par jour pour les comptes non vérifiés.
Kaitlyn Dunn est la directrice des communications du Service de police du Grand Sudbury.
Elle explique que même si la communauté a tendance à s'informer sur Facebook, le service de police utilise Twitter pour partager des informations de dernière minute, notamment par le biais des comptes des médias de la région.
Quand nous devons communiquer rapidement avec le public, par exemple pour un accident en cours ou des fermetures de routes, nous utilisons Twitter pour que la nouvelle se propage vite, dit-elle.
« Nous dépendons énormément de nos partenaires médias, nous allons continuer de travailler avec eux pour nous assurer de partager l’information le plus rapidement possible. »
Mme Dunn ajoute que si d’autres plateformes suivaient la tendance, le service de police devrait se tourner vers des moyens de communication plus traditionnels.