Promouvoir la CEBL au Nicaragua, l’hiver de Charles Dubé-Brais
Radio-Canada
Avant de prendre part à sa deuxième saison à titre d’entraîneur-chef des BlackJacks d’Ottawa, Charles Dubé-Brais a la chance de vivre une aventure au Nicaragua avec une délégation de joueurs et d’entraîneurs de la Ligue canadienne élite de basketball (CEBL).
Portant les couleurs de l’équipe championne des deux dernières saisons de la Ligue canadienne élite de basketballCEBL, les Stingers d’Edmonton, le groupe est rentré satisfait de sa première tournée avec un dossier d’une victoire et d’une défaite.
Notre première victoire contre Real Estelí, sur leur propre terrain, devant une foule survoltée, c’était super, se souvient Charles Dubé-Brais, qui occupe un rôle d’adjoint avec cette formation.
Par contre, le lendemain, le niveau d’énergie des joueurs était faible, de sorte qu’ils ont baissé pavillon devant Cangrejeros, une formation de Porto Rico, dans ce deuxième match de la Basketball Champions League Americas.
Parmi les joueurs qui ont foulé le terrain, on retrouvait Junior Cadougan, qui a passé la dernière saison avec les BlackJacks sous la férule de Charles Dubé-Brais. J’ai aimé mon expérience. Le niveau de compétition était très élevé. Pour nous, une équipe canadienne, c’était incroyable de pouvoir se mesurer à ces équipes.
La délégation de la Ligue canadienne élite de basketballCEBL retournera au Nicaragua à la fin du mois de février pour une autre série de deux matchs. Par la suite, elle aura la chance de jouer en sol canadien, à Calgary, au milieu du mois de mars.
Notre fiche nous met dans une position de force pour aborder la deuxième fenêtre. De sortir de là-bas avec deux défaites aurait été plus complexe. On peut dire mission accomplie, analyse le Québécois qui vit maintenant à Toronto, endroit où il a notamment dirigé le club-école des Raptors avant d’accepter son mandat à Ottawa.
L’entraîneur-chef a bien hâte de renouer avec le public ottavien le 25 mai, jour du match d’ouverture de la saison des BlackJacks, qui en seront à leur troisième année d’existence.
Entre les campagnes 2020 et 2021, l’organisation avait fait table rase, ce qui a eu pour conséquence que l’équipe a mis du temps à se mettre en marche. En début de saison, l’élément continuité favorisait des équipes comme Edmonton, Hamilton et Niagara. Cette année, forcément, on ne va pas repartir à zéro, indique le pilote qui dispose de près de 15 ans d’expérience chez les professionnels.