Procès de la belle-mère de Granby: deux autres enfants se trouvaient dans la maison
Le Journal de Montréal
La deuxième semaine d'audiences au procès de la belle-mère accusée du meurtre de la fillette de Granby est maintenant terminée.
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Au jour 10, le jury a entendu le témoignage d'une intervenante de la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) qui a dû prendre en charge deux enfants qui se trouvaient également dans la maison de la fillette décédée.
Virginie Cotton a ainsi raconté qu’elle avait passé quelques heures avec eux en attendant qu'ils soient rencontrés par les enquêteurs. Dans l'intervalle, elle leur a offert de manger du McDonald’s qu'ils ont avalé avec appétit et les a observés.
Elle décrit le plus vieux, le fils de l'accusée, comme un adolescent «calme, attentif, réfléchit, posé et intelligent ». Selon elle, il ne présentait aucun signe de nervosité. Il discutait de choses et d'autres avec elle, comme de l'école et des vacances.
Pendant ce temps le plus jeune s'amusait avec un toutou remis par les policiers, dessinait et était curieux de tout ce qui se passait dans un poste de police. Des comportements normaux en pareilles circonstances.
Après avoir rencontré les policiers, les enfants ont dû être séparés. L'intervenante a raconté au tribunal que l'adolescent a fondu en larmes quand il a réalisé que le plus jeune ne le suivait pas chez ses grands-parents, mais serait plutôt envoyé en famille d'accueil. En entendant ce récit, l'accusée a essuyé ses larmes.
La mère de 38 ans subit depuis deux semaines son procès pour meurtre non prémédité et séquestration d'une fillette de sept ans décédée dans des circonstances troublantes.
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